NOS AUTRES BUTS
Question – Veuillez m'expliquer maintenant par quelles méthodes vous comptez poursuivre votre second objet.
Réponse – En collectionnant tous les bons ouvrages que nous pourrons trouver sur les religions du monde, pour la librairie de notre quartier général d'Adyar (Madras), tandis que les membres de chaque branche en feront autant pour leurs librairies locales. En rassemblant par écrit des informations exactes sur les diverses philosophies de l'antiquité, leurs traditions et leurs légendes, et en répandant ces informations, de la façon la plus pratique possible ; à savoir, par la traduction et la publication d'anciens ouvrages de prix, par des extraits ou des commentaires empruntés à ces ouvrages ; et enfin par les instructions orales dues à des personnes possédant une grande connaissance de ces sujets.
Question – Et le troisième objet, celui qui a pour but de développer les pouvoirs psychiques ou spirituels latents dans l'homme ?
Réponse – Cela doit se faire aussi par la publication, lorsqu'il n'est pas possible de donner des cours ou des enseignements personnels. Notre devoir est d'éveiller les intuitions spirituelles de l'homme, et de réagir contre la bigoterie, sous [70] toutes ses formes, après en avoir fait une investigation soigneuse et avoir prouvé son manque de raison, qu'elle soit religieuse, scientifique ou sociale, et surtout lorsqu'elle prend l'apparence de l'hypocrisie, soit comme sectarisme religieux, soit comme croyance aux miracles ou au surnaturel. Nous devons chercher à obtenir la Connaissance des lois de la nature, pour la répandre, et encourager l'étude de ces lois, si mal comprises de nos jours, des sciences dites Occultes ; étude qui sera basée sur la vraie connaissance de la nature, au lieu de dépendre, comme à présent, de croyances superstitieuses fondées sur l'autorité des autres et sur la foi aveugle. Quelques fantastiques que nous paraissent souvent les légendes et les traditions populaires, on peut y découvrir, lorsqu'elles sont examinées à fond, des secrets importants de la nature, perdus depuis longtemps. Et la Société se propose de poursuivre cette ligne de recherche, dans l'espoir d'élargir le champ d'observation scientifique et philosophique.