SONS
- Q. Le Son est un attribut d'Akâsha ; mais nous ne pouvons avoir connaissance de rien sur le plan Akâshique ; sur quel plan reconnaissons- nous donc le son ? Sur quel plan le son est-il produit par le contact physique des corps ? Le son existe-t-il sur sept plans et l'un de ceux-ci est- il le plan physique ?
- R. Oui, l'un d'eux est le plan physique. Vous ne pouvez voir l'Akâsha, mais vous pouvez le sentir à partir du Quatrième Sentier. Vous pouvez n'en être pas pleinement conscient et pourtant en éprouver la sensation. L'Akâsha est la racine de toute manifestation sonore. Le son exprime et manifeste ce qui se cache derrière lui, ce qui est l'origine de nombreuses corrélations. La Nature tout entière est une table d'harmonie, ou plutôt, l'Akâsha est la table d'harmonie de la Nature. C'est la Divinité, la Vie unique, l'Existence unique. (L'ouïe est la vibration de particules moléculaires ; la gradation se voit dans cette phrase : "Le disciple sent 305, entend, voit".)
305 Dans le sens de perception et non de sensation olfactive. (N.d.T.)
Le son ne peut avoir de fin. A propos d'un coup frappé sur une table avec un crayon, H.P.B. fit la remarque Suivante : [VI 262]
"Ce coup a maintenant agi sur tout l'univers. La particule soumise à son ébranlement détruit une chose qui se transforme en une autre chose. Il est éternel en raison des Nidânas qu'il produit." Un son ne saurait être, s'il n'était d'abord produit sur le Plan Astral et, auparavant, sur le plan akâshique. L'Akâsha est le pont entre les cellules nerveuses et les facultés mentales.
- Q. "Les couleurs sont psychiques et les sons spirituels." En admettant que ce soient des vibrations (celles-ci correspondant à la vue et à l'ouïe), dans quel ordre se suivent les autres sens ?
- R. Cette phrase ne doit pas être séparée de son contexte ; autrement des malentendus surgiraient. Tous les sens sont sur tous les plans. La Première Race possédait le sens du toucher global, comme une table d'harmonie ; ce toucher s'est différencié dans les autres sens qui se développèrent avec les Races. Le "sens" de la Première Race était celui du toucher, c'est-à-dire que ses atomes avaient la faculté de vibrer à l'unisson des atomes ambiants. Le "toucher" serait donc à peu près équivalent de la sympathie.
Les sens pour chaque Race se traduisaient sur un plan différent, par exemple, la Quatrième Race avait des sens beaucoup plus développés que les nôtres, mais sur un autre plan. C'était aussi une Race très matérielle, Le sixième et le septième sens se confondront dans le Son Akâshique. "Le nom que nous donnons au sens du toucher dépend du degré de matière auquel il se rapporte."